
Comme une main sur la voix que tu exprimes, étouffée, comme une caresse sur ta joue humide, explosée. Tu souris, encore, encore, rongé par la maladie, tu souris, toujours plus fort, pour cacher la douleur, l'espoir qu'un jour elle disparaisse. C'est ma faute si le contact est rompu, si la poussière repose sur l'évidence, si ta peine c'est transformée en haine inconnue, seule elle traverse les rues de la villes, n'ayant personne pour l'arrêter, je n'en ai pas le courage, pas la force d'essayer, trop peur de tout rater et de te blesser...
La nuit est
tombée, toute entière.
J'ai beau
le vouloir, je ne
peux plus
te regarder.
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